Passé mon anniversaire, nous avons eu 3 jours de mauvais temps. Bon, ici, ça se résume à une averse toutes les heures et encore … Cependant, la plage sous la grisaille, c’est nettement moins drôle ! Nous avons donc continué la route le long de la côte en faisant juste un « arrêt-déjeuner » à Mission Beach, un petit village balnéaire à ne pas rater, avec sa trèèèès longue plage de 14 km quasi déserte !
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Une photo exceptionnelle en Australie |
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Mission Beach |
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Valoche a trop mangé ? Il s'enfonce ! |
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Oh oui, ça ressemble bien à la prochaine saucée qu'on va se prendre !!! |
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Rencontre heureuse lors de la pause-pipi ! Allez, elles ne sont pas si grosses que ça ... |
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La menthe religieuse qui jouait à cache-cache ... Trouvée ! |
Le soir au
freecamp, nous avons décidé de réserver la nuit d’après dans le parc national
des Wallamans Falls, étant donné le mauvais temps qui allait encore durer un
peu. En effet, ce petit détour vers la montagne allait nous permettre d’admirer
les plus hautes chutes d’eau d’Australie, de quoi éveiller notre
curiosité !...
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Nuage du soir |
Mais avant ça,
nous avons profité de passer par la ville de Cardwell pour y visiter un tout
petit musée d’art aborigène, exposant les créations artisanales des communautés
locales, (outils, bijoux et objets pratiques du quotidien…), racontant à la
fois leurs us et coutumes mais aussi leur passé terrible lorsque les anglais
les ont délocalisés et réquisitionnés de force comme main-d’œuvre pendant la
colonisation, démantelant des familles entières.
Jusqu’à maintenant, je n’ai pas abordé ce sujet sur le blog car je n’ai aucune parole experte pour en parler d’un point de vue historique. La lecture du chapitre « histoire de l’Australie » dans mon guide-book en donne une approche dans les grandes lignes mais n’en relate pas toute la complexité, encore d’actualité. Ce dont je peux témoigner, c’est du drôle de ressenti que l’on a en observant la distinction nette qui perdure entre les populations aborigènes et le reste des australiens. Que ce soit dans les villes ou en dehors, ils ne se mélangent quasiment jamais et le décalage entre les niveaux de vie est frappant. Il est évident que la majorité des familles aborigènes vit dans la pauvreté et beaucoup sont en marge de la société. Parfois, il y a de quoi se sentir légèrement mal à l’aise en tant que touriste. On a le sentiment d’être privilégié de pouvoir se fondre aussi facilement dans le décor, de pouvoir si rapidement s’intégrer alors que pour ces familles qui sont pourtant plus légitimes que nous, c’est loin d’être aussi simple.
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Interdiction de prendre des photos dans le musée, en voici juste l'entrée |
Cardwell nous a
aussi servi d’arrêt technique pour imprimer des documents car, grande nouvelle,
j’ai reçu du travail en architecture le matin même ! En effet, avant de
quitter la France, j’avais effectué toutes les démarches pour monter ma
micro-entreprise dans l’éventualité de travailler ponctuellement à distance…
C’est chose faite ! Il faut aussi dire que la perspective de se casser le
dos dans les fermes pour faire la traditionnelle cueillette de fruits ne nous
enchantait qu’à moitié étant donné nos états physiques respectifs… des vrais
petits vieux avant l’heure !
Nous avons aussi
appris que Cardwell avait été totalement dévastée par un cyclone 8 ans
auparavant. Selon la propriétaire de la galerie d’art de la ville avec qui nous
avons discuté, le climat n’a plus jamais été le même après ça. Dans le
Queensland, il n’y a que deux saisons : la saisons sèche qui s’étend
normalement d’avril à novembre, puis la saison humide. Hé bien, on peut vous
dire qu’on ressent déjà les prémices de celle-ci lorsqu’on est déjà poisseux 10
minutes après la douche !
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La promenade du bord de mer avec au loin, la sauvage "Hinchinbrook Island" que nous espérons visiter plus tard... |
Une histoire qui ressemble aux indiens du Mexique...!!!
RépondreSupprimerC est pas un peu de pluie qui va faire peur à des normands
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