16 - AMORCE D'UNE AVANCEE VERS LE SUD (partie 1)


Bon, on vous l’accorde, il est vrai qu'on pourrait penser que notre roadtrip n’avance pas beaucoup. Pour certain, on passerait carrément pour les bons escargots doyens du PVT, mais… nous avons des arguments !
D’une, l’échelle du pays fausse tout rapport aux distances et l’Arimbowie’van dépasse rarement les 90 km/h. De deux, quand on visite, on visite ! Ma curiosité (d’architecte) m’amène à me pencher sur chaque petits recoins de villages, ceux-là même qui pour la majorité ne représentent aucun intérêt… Heureusement pour Valentin, Pokémon Go le sauve plus d’une fois de l’ennui de mes lubies 😉 Et de trois, on doit aussi prendre le temps de se reposer ! Vivre la « vanlife et crapahuter toute la journée apporte son lot de fatigue. Attention, on ne se plaint pas ! Mais cela explique notre rythme à la cool !

Bon d’accord, « Cape Tribulation – Innisfail », c’est l’équivalent de « Boulogne sur Mer – Le Havre », je suis choquée !

Bref, aujourd’hui est un grand jour, nous commençons la descente vers le Sud ! Et comme on bannit la monotonie, c’est par l’intérieur des terres que nous passerons. Passés les petits vallons qui bordent la côte, on se retrouve dans les hauts plateaux de l’arrière-pays, autour de 700m d’altitude : les « Atherthon Tablelands ».
Byebye le freecamp... au bord des rails du train de canne à sucre !

Test passé avec succès pour le "moule à croque-monsieur" spécial barbecue !

On the road again, la conduite du van est vraiment agréable, on alterne tous les jours !

Nous faisons une halte au village de Mareeba pour y récupérer de précieuses informations touristiques. Nous continuons jusqu’à Kairi (un village de trois rues !) qui sera notre point freecamp pour les 3 prochaines nuits. 
Mareeba point info

De là, nous visitons d’abord Atherton, capitale de la région. Une promenade au « Hallorans Hill Conservation Park » nous vaut de rencontrer nos premiers wallabies sauvages (ça change du zoo !) et de prendre un peu de hauteur sur la ville. Je prends plaisir à décortiquer chaque maisons dans les zones résidentielles que nous traversons pour retourner au van.
Les maisons du haut

Les maisons en descendant

La boîte aux lettres de tes rêves et le James australien ! (clin d'oeil à Céline, Thomas et Martin)

Les voisins qui se mettent d'accord sur les polychromies de façades
Pour la pause-déjeuner, nous allons jusqu’aux marais des Hasties. On peut y contempler les oiseaux depuis l’observatoire prévu à cet effet.  
"Bon les gars, qui y va en premier ?!"

Nous poursuivons jusqu’à Yungaburra, petit village resté dans son jus. L’observation des ornithorynques est une des activités principales du coin. Malheureusement, il faut s’armer de patience pour les voir. Nous n’en aurons vu qu’un seul et très furtivement ! En revanche, le « dragon d’eau » s’est laissé photographier sans peine. Également, deux fameux « figtree » à proximité attirent les touristes et impressionnent par leur taille. Nous terminons la journée en admirant le premier, surnommé « le figuier-rideau ». 
Un gros platypus !

Yungaburra's shops

Yungaburra's shops, au cas où c'était pas clair

Un drôle de jeu de boules

Un singe sur le pont de singe ?!

Le  fameux "water dragon" et une fleur oursin  (si quelqu'un a la vrai nom ...) !

The Curtain Figtree

Nous mettons à profit la journée du lendemain pour nous rendre dans le parc national des « Lacs cratères «  et notamment y visiter le Lac Eachem et le Lac Barrine. La balade dans la rainforest autour du premier nous en apprend plus sur la formation géologique de ceux-ci : comme le nom du parc l’indique, ces lacs sont d’anciens cratères volcaniques, dont les éruptions datent de 9000 et 17 000 ans. Ils sont aujourd’hui remplis uniquement d’eau de pluie ! Les australiens viennent s’y détendre en famille.
Las Eachem

A gauche : un Bumpy satinash, dont les fleurs peuvent pousser directement sur le tronc / A droite : les agathis twin tree

Promenade autour du lac

La journée se termine avec le deuxième figtree géant : le « figuier-cathédrale » dont la morphologie est simplement incroyable, tout autant que les bruits d’oiseaux environnant ! L’oiseau-chat (qui n’est autre que le « jardinier vert » déjà publié précédemment) est de loin le plus bruyant !
Toujours avoir une échelle humaine sur ce type de photo ;)


Commentaires

  1. Prenez tout le temps qu'il faut !...
    Et sinon, ça tout pas un peu les pétoches ces cris d'oiseaux ?....😯😯😯😯

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Ne soyez pas timides, laissez votre nom !