13 - MOSSMAN : LE VILLAGE ET LES GORGES


Ce matin-là, nous avons été réveillés en sursaut par quelqu’un frappant à la fenêtre : bonjour Mr Policeman ! Voilà comment se faire remonter les bretelles, le « free-camping » est tout bonnement proscrit dans le Douglas Shire (comme dans beaucoup d’autres comtés d’ailleurs…). C’était un avertissement, la prochaine fois, l’amende de 260$ tombera… En fait, ce que l’on comprend vite, c’est que les points « dodo » renseignés sur les applications mobiles sont effectivement des lieux où dormir, mais avec le risque potentiel de se faire chopper ! 
Du coup, la règle n°1 à suivre : se lever à 6h du matin pour être alerte en toutes circonstances : « ha non m’sieur l’agent, je n’ai pas passé la nuit ici, je viens d’arriver dans ce petit coin tranquille pour faire sécher ma lessive juste sortie du pressing » (excuse testée lors de notre seconde rencontre avec ce même policier trois jours plus tard sur un autre freecamp). C’était sa parole contre la nôtre, il nous a laissé tranquille…

De retour à Mossman, nous prenons cette fois-ci le temps de visiter la ville. On commence à avoir l’habitude de ces morphologies urbaines : une route principale avec toutes les enseignes des magasins bien visibles, les bâtiments, eux, sont toujours des sortes de hangars sans grand intérêts, la vue d’ensemble est toujours ponctuée par quelques palmiers. Les magasins « débarras » ne manquent pas. Attirés par une vitrine, nous tombons par hasard sur un petit ukulélé à bas prix, et hop, celui-là continuera la voyage avec nous 😉





Nous bifurquons ensuite vers le Centre des Gorges de Mossman, qui n’a pas qu’une douche chaude à offrir ! C’est aussi le point de départ d’une nouvelle balade de 2.4 km dans la forêt tropicale. Cette terre est celle de la tribu aborigène Kuku Yalanji. Les panneaux d’informations répartis le long du sentier nous renseignent sur certaines de leurs croyances, leurs modes de vie et rituels. C’est vrai qu’au milieu de cette végétation emplie de sons, d’odeurs, et d’une grandeur qui nous dépasse, le sentiment d’humilité et de respect est très présent. 




Ce "figtree" se sert d'un autre arbre pour assurer son propre développement.
Après qu'une graine ait germé sur l'arbre hôte, la première racine s'élance vers le sol. Enrichi, le figuier déploie ses nouvelles racines aériennes autour du tronc "hôte", l'étranglant peu à peu... Ce dernier finit par mourir.




Encore une curiosité de dame Nature: cette plante en forme de corbeille se développe directement sur les arbres déjà existant !



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