Avant de prendre
la route vers le nord, nous passons une dernière journée au bord de mer, sur la
plage d’Ellis Beach. Non desservis par les transports en communs, elle était
recommandée comme étant plus sauvage que celle de Palm Cove. Je n’aurais qu’une
photo à vous partager ci-dessous !
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Lassé par tant de beauté |
Lundi 16
Septembre (repère temporel car j’ai du retard dans les articles !) : départ
direction le parc régional de Daintree. La route longe la mer et nous offre de
magnifiques paysages. Les plages sont à peine séparées de la circulation
routière par une frange végétale de palmiers et plantes tropicales. En tant que
bons touristes, on s’arrête à chaque point de vue « lookout »
signalés.
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Margaux l'amie des animaux, chapitre 1 |
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Une route pas trop désagréable |
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Mise en abîme |
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Le gars qui a tout compris pour mieux profiter que les autres ! |
A un moment, la
route s’écarte un peu de la côte, le fond du paysage est vallonné et très
verdoyant. Ça me rappelle fortement le Mexique ! Ce sont les Great
Dividing Range, la cordillère australienne qui suit le rivage sur toute sa
longueur et le sépare de l’Outback. Nous faisons une halte technique au village
de Mossman, et plus particulièrement au Mossman Gorge Center…pour une douche
chaude gratuite ! Hé oui, les nécessités de la vie en van nous
rattrapent 😉 Nous bénissons ce lieu et la personne qui
l’a renseigné dans l’application, puis nous partons en direction du ferry.
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Une colline végétale dodue |
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Le Centre des Gorges de Mossman est un bâtiment dessiné avec qualité (c'est assez rare ici...). Il lévite au-dessus du sol, respectant son environnement immédiat. |
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Le Graal !!! |
Pour accéder au
parc national, il n’y a qu’une seule option : il nous faut emprunter le
bac de la Daintree River, pour 30$ l’aller-retour. Il vaut mieux avoir réservé
son hébergement à l’avance car une fois passé, le réseau devient quasiment
inexistant. On s’oriente avec une carte papier qui renseigne tous les lieux
jusqu’au Cape Tribulation. Ce sont environ 40 km qui séparent le bac de ce
point. La majorité des constructions sont destinées au tourisme plutôt haut de
gamme (hôtel de luxe, eco-lodge, lieux de retraite…) et aux excursions vers la
barrière de Corail ou dans la forêt tropicale (rainforest). En revanche, rien
ne dénature le paysage ici !
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Traversée effectuée en 5 min ! |
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La route sillonne dans la forêt tropicale. Traversées de cassoar annoncées, aurons-nous la chance de croiser cet oiseau mythique de la région ?! |
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Alexandra lookout |
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Plage de Cow Bay |
Nous faisons une
halte obligatoire à la Daintree Icecream Company que Michael nous avait
recommandée. Cette entreprise cultive les fruits tropicaux et propose chaque
jour un assortiment de boules de glaces maison selon les saisons. Nous sommes
tombés sur « coconut / papaïe / fruit de la passion / fruit du
jacquet », un vrai délice ! Après s’être régalé, on peut même
enchaîner avec une visite instructive dans le jardin de la compagnie où pleins
de fruits nous sont inconnus…
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Le fruit du Jacquet, à ne pas confondre avec le Durian qui lui ressemble !!! Pour ceux qui connaissent, le second a réellement une odeur de vomi... Il provient d'Asie, soit on adore, soit on déteste ! |
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L'arbre poilue du Black Sapote, aussi appelé "le fruit du chocolat", texture et goût très étonnant ! |
Dès 17h30, la
luminosité baisse. Nous ne traînons pas pour rejoindre notre campement. Bien
évidemment, nous avons choisi le plus économique ! Le camping Noah relève
directement des autorités du parc national. Il n’y a que 15 emplacements à
réserver en ligne, 13$/nuit pour 2 personnes avec van. Ici, les commodités sont
très basiques : 3 éco-wc fonctionnant avec la récupération des eaux de
pluie et un point d’eau non potable, c’est tout ! Pas de douche, pas de
lumière, pas d’électricité, les rangers passent le soir vérifier que tout le
monde est bien installé. Noah’s beach se déploie juste derrière les
emplacements, rien que pour nous ! Le cadre est vraiment paradisiaque. A
18h30, la nuit noire nous enveloppe ainsi que les bruits nocturnes de la
rainforest, nous incitant à nous coucher tôt.
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La plage est à nous ! |
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Beaucoup de formes graphiques constituées de petites billes de sable partout sur la plage, serait-ce un type de ver qui les produit ? |
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Se coucher à l'heure des poules ! |
Ça fait rêver !
RépondreSupprimer🤩🤩🤩🤩🤩🤩
RépondreSupprimersuper beau! Chez nous aussi nous avons du fruit du Jacquet! Les créoles l’appelle Le Ti jacques pouratnt c’est l’un des plus gros fruit du monde! Comment le consommez vous? Ici il se cuisine en tt petit morceau et cuit dans des plats salés, les carry!!! (Par exemple, le ti jacques boucané, avec du porc fumé) Vous aimez ? Bisous! Super les articles, la végétation est bien dense!!! Suzanne
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerPour le moment on l'a juste consommé en glace !! Comme la gastronomie australienne n'a rien de particulier, je ne suis pas sûre qu'il soit vraiment cuisiné... Bisous !
SupprimerJ’adore le nord du Queensland! Allez-vous au lava tubes près de Atherton? (J’ai pas encore lu les postes suivantes...)
RépondreSupprimerJe crois que les billes de sable sont produit par des petits crabes! Au moins c’est ce qu’on m’a dit quand j’étais petite...
Malheureusement les ''lava tubes'' sont un peu loin pour nous, on n'ira pas cette fois !
SupprimerEt l'enquête reste ouverte pour les billes alors ;)