41 - VILLE DE COFFS HARBOUR


Quittant la bulle hippie et son atmosphère hors du temps, nous reprenons la route pour rejoindre la côte. 
Nous décidons de faire une halte dodo sur la route au niveau de New Italy. Un grand parking est mis à disposition des voyageurs comme freecamp. Nous y croisons quelques kangourous, ceux-là mêmes que nous retrouvons souvent morts le long de la voie rapide, malheureusement attirés par les phares des voitures… Autour de l’aire de repos, tous les troncs des arbres sont noircis et nous apprenons que la zone était fermée une semaine auparavant à cause des feux.

Le lendemain, nous terminons les 2h de route restantes pour rejoindre Coffs Harbour. 
Le trajet est agréable et domine la côte, nous offrant un joli panorama verdoyant avec au fond, le bleu de l’océan.
L’une des attractions majeures de cette ville est le parc d’attraction « Big Banana » nommé ainsi en clin d’œil à la région où nous nous trouvons : la « Banana Coast » et ses nombreuses plantations de bananes. C’est bien parce qu’il se situe à l’entrée de la ville et que nous passons en plein devant que nous nous sentons obligés de nous y arrêter brièvement… Mouaif, le lieu est légèrement « survendu » !




Nous poursuivons vers le centre de cette station balnéaire, traversons la rivière où les locaux profitent de la baignade à l’abri des courants forts et atteignons Jetty Beach. Nous empruntons la jetée, observant d’un côté la marina, de l’autre les belles étendues de sable.


Les oiseaux punk de Coffs Harbour, une nouvelle découverte !

Vue sur Jetty Beach et la presqu'île des Muttonbird au loin



La promenade se prolonge au bout dans la réserve naturelle de Muttonbird Island. L’ascension en plein vent se révèle assez sportive contrairement à ce que l’on pensait ! Mais nous sommes récompensés par une vue imprenable sur la côte et l’arrière-pays.
Le sol de cette île qui abrite une colonie d’oiseaux de mer est un vrai gruyère ! Il est obligatoire de rester sur le chemin central afin de ne pas abîmer les « terriers » des différentes espèces de « shearwater » qui s’y reproduisent (nom français : les puffins).


Le faux-plat qui n'en finit pas !


Les fameux terriers !

Où est Valoche ?!

... perdu devant cette immensité !

Le fond du paysage est obscur lorsque nous reprenons la route... Croisons les doigts pour que les feux se calment ...

Ce soir-là, nous dormirons dans un freecamp à une demi-heure de la ville, plus au Sud. Nous y croisons par hasard une française dont le visage ne m’est pas inconnu. Il s’agit en fait d’une serveuse de Brisbane qui s’était occupée de notre commande deux semaines plus tôt ! Ahh l’Australie, ce petit pays où l’on se croise comme ça à l’improviste 😉
(Pour l’anecdote, nous y recroisons aussi un couple d’allemands qui nous avait pourri la nuit à Springbrook en ayant la bonne idée de s’engueuler à cœur joie dans le camping en pleine nuit ! Haaa la vie en roadtrip !)

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