64 - MELBOURNE - part 4

Malgré notre volonté de vouloir rester en Australie en attendant que la crise passe, les annonces de l’Ambassade de France nous ont vite ramenés à la réalité ce 19 mars, notamment avec cette directive principale : tout voyageur dont le visa expire avant Septembre 2020 doit rentrer au plus vite en France. Point.
Evidemment, ce délai ne faisait pas dans la demi-mesure et nous ne l’avons pas bien compris sur le coup. Mais aujourd’hui, avec du recul, c’était sans aucun doute une « marge nécessaire » étant donné l’ampleur mondiale que la situation était en train de prendre.
Quelque peu décontenancés et déboussolés, nous décidons tout de même de réagir vite et postons dès le lendemain sur les réseaux sociaux une annonce pour vendre notre van… En parallèle, nous suivions l’état du trafic aérien qui se complexifiait de jour en jour. Les aéroports se fermaient sans préavis et les vols s’annulaient coup sur coup. Nous savions que les prochains jours seraient décisifs pour notre retour.
Le van rencontra un succès inattendu et dès le samedi 21 mars, nous avions une acheteuse : Steph, une anglaise arrivée en PVT à Melbourne depuis un mois. Comme beaucoup, elle s’imaginait pouvoir se confiner dans le van à l’écart des villes si le gouvernement venait à prendre ces mesures. Nous avions envisagé cette possibilité mais la trouvions peu fiable… On peut dire que notre intuition fut la bonne car 5 jours plus tard, après avoir fermé les frontières du pays, le gouvernement imposa une fermeture des frontières entre Etats, ainsi qu’une interdiction de séjourner dans tous freecamp, sites de camping ou autre.
Une fois la vente actée (et le cœur bien serré), nous avons acheté nos billets d’avion pour la France : retour prévu le mardi 24 mars avec Etihad Airways.

Le van est fin prêt à partir. Steph bénéficie aussi de notre plein de courses et des bières fraîches au frigo puisque ... nous sommes censés partir le surlendemain, non ?!



Nous mettons notre dernière journée à profit pour finaliser des démarches administratives (banque, assurances et tralala) et saisissons l’occasion d’une dernière promenade à Melbourne. Et quoi de mieux que de suivre le parcours touristique dédié à la découverte du Street-Art ?! Bon, même si la ville tient aussi sa notoriété de là, nous nous attendions à des œuvres plus impressionnantes et quelque chose de moins bariolé... Sommes-nous difficiles ? Je vous laisse en juger :) 


















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