37 - BRISBANE - partie 2
Pour continuer la
présentation de la ville, quoi de mieux qu’un petit aperçu by night ?!
La promenade nocturne a sans doute autant d’attrait que celle de jour (en plus, elle est plus fraîche !). Les buildings s’illuminent de toute part et dessinent un nouveau paysage que nous avons aimé contempler à plusieurs reprises.
La promenade nocturne a sans doute autant d’attrait que celle de jour (en plus, elle est plus fraîche !). Les buildings s’illuminent de toute part et dessinent un nouveau paysage que nous avons aimé contempler à plusieurs reprises.
Pour ceux qui connaissent mon humour, imaginez mon bonheur d'être tombé sur cette petite enseigne ;) |
Les illuminations de la façade du GOMA by night - par James Turrell |
Ci-après, petit zoom sur le
quartier Paddington, situé dans la vallée à l’Ouest de la City. La balade y fut
très sympa mais aussi très sportive ! Comme beaucoup de
« banlieues » ici, ce quartier résidentiel a des allures de village
installé entre les collines et sur les crêtes. Un trajet qui semble rapide sur
la carte peut donc s’avérer épuisant en réalité sous 30° ! Nous nous
sommes amusés d’y trouver tous les styles imaginables de
« Queenslander », ces fameuses maisons typiques en bois sur pilotis
que je vous ai montré à plusieurs reprises. Le quartier est aussi connu pour
ses adresses d’antiquaires avec notamment le fameux « Paddington Antique
Center » que nous n’avons pas manqué de visiter. Heureusement que nous
n’avons qu’un van à aménager, j’aurais pu y rester des heures !
A gauche, vue sur la City / A droite, vue vers les collines |
La vraie
« Queenslander » est originellement une demeure familiale beaucoup
plus grande, de style victorien, établie de plain-pied sur son propre bloc de
terre, surélevée pour à la fois s’affranchir des aléas du terrain et permettre
la bonne ventilation de la construction. La véranda périphérique est un espace
semi-extérieur abrité, utilisé comme une extension des pièces de vie. Les
différentes toitures en pente permettent de varier les hauteurs sous plafond
selon l’importance des pièces.
Ce modèle fut ensuite
repris, adapté et diminué pour densifier les zones d’habitat individuel,
constituant ainsi des quartiers de « chalets de travailleurs ». Les
espaces sous la maison sont devenus des garages et lieux de stockage, certaines
parties de véranda sont fermées pour obtenir une chambre supplémentaire…etc. Petit florilège ci-dessous !
Lors de notre séjour, nous avons également profité d’un service de visite de la ville effectué par des volontaires de l’association « The Greeters ». Le tour classique dure 4h et la promenade est aléatoire, elle dépend des centres d’intérêts de chaque guide et de sa connaissance de la ville. C’est à ce moment-là que nous avons surtout visité le centre et eu quelques anecdotes concernant les bâtiments historiques. Mais notre guide s’y connaissait aussi en matière de «street art » et détails de rue que l’on ne remarque pas au premier coup d’œil. Voici un rapide aperçu de nos rencontres urbaines artistiques.
Nous avons aussi parcouru le quartier West End, un peu "arty", un peu "bohème", tout ce que l'on aime :) |
La plateforme des protestations ! Il suffit de monter et clamer ses revendications à la rue, comme cette Emma Miller d'acier, une syndicaliste engagée et suffragette du 19ème siècle |
Pour finir cet article sur Brisbane (et comme cette étape commence à être loin dans ma mémoire !), voici quelques dernières images qui parlent à nouveau de la faune si particulière que l’on rencontre à-même la rue ou dans le camping le soir venu (on ne devrait même plus en être surpris !), ou du ciel qui était voilé assez fréquemment à cause des incendies environnant, ne nous permettant pas d’avoir un panorama clair depuis le lookout du Mount Cool Tha.
Vous l’aurez compris, notre séjour à Brisbane fut vraiment chouette et nous en garderons un bon souvenir mêlé de belles rencontres 😊 Dernière anecdote pour la route : nous n’oublierons pas non plus notre dernière soirée qui fut mémorable, clôturée par un orage tropical qui s’est abattu sur la ville juste avant que nous ne rentrions au camping… C’était l’apocalypse comme dans les films, des éclairs dans tous les sens, des torrents d’eau de tous côtés, les gens qui courent dans les rues, certain qui hurlent de peur quand le tonnerre surprenait. Et nous deux, au milieu de ça, devant prendre deux bus pour rentrer au Caravan Park. Et forcément, avec leurs numéros à rallonge (345, 385…) il a fallu que je me trompe sur le 2ème ! Nous nous souvenons encore de cet agréable moment, trempés de la tête au pied, devant retourner jusqu’à la station centrale pour enfin trouver le bon bus (climatisé of course ! comment chopper une crève en 2 minutes !) et arriver finalement au van après toutes ces péripéties !
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