1 - NOS DEBUTS
Rappelons les
faits.
Dimanche 11 août
2019 : dernier déjeuner au 55 rue Racine (LH), à l’appartement, en
compagnie de père Lebègue, mère Morlighem, frère Olivier, bébé Bowie (notre félin)
et nos protagonistes Valoche et Bétoch’ (ces surnoms seront amenés à évoluer au
fil de l’année, je l’espère !).
15h15 :
Après une bonne dernière quiche française, nous voilà en voiture avec père
Lebègue !
Arrêt obligatoire
une heure plus tard à Saint-Wandrille-Rançon’s village pour récupérer la paire
de lunettes de Bétoch’, malheureusement oubliées lors du transfert de la Twingo.
Un gros bisou à père et mère Montier et c’est reparti !
Go to Roissy CDG.
Arrivée à l’aéroport peu avant 19h. On est large. Enregistrement dans la file
Qatar Airways sans encombres, il nous reste une bonne heure et demi à patienter
avant de rejoindre notre « gate » d’embarquement. Et là… tandis que
nous sommes en train de siroter un dernier verre en terre française, la panique
me gagne quelque peu. Ok, j’essaye de me raisonner (« tout va bien,
respire, ça va aller… »). Aurevoirs avec Dady, on prend l’escalator vers
la zone « départ » et pour la dernière heure d’attente, je dois bien
le dire, je n’étais pas fière.
En fait, le
voyage commence avant le jour J.
Imaginé un an et
demi à l’avance, une pensée pour le départ chaque jour depuis… Les petits
soucis physiques accumulés ou pas bien guéris, les années écoulées depuis le
dernier grand voyage… Hé bien oui, lorsque le jour du départ est enfin arrivé,
on ne réalise pas tellement qu’on s’envole pour l’autre bout du monde, comme
ça, avec une simple valise et une grande inconnue pour destination ! On
l’a dit à tout le monde ces derniers mois : « oui, on part un an pour
l’Australie en PVT », « oui, c’est super, on peut le faire quand on
est jeune jusqu’à 30 ans », « c’est une chance, il faut la
saisir »…etc.
Et le jour où ça
se présente enfin, on se dit (enfin, JE me dis) « what the fuck are we
doing ???! ».
Heureusement,
dans ces moments-là, on est deux. Les bras de mon Valentin ont su me
réconforter et m’apaiser. Dédramatiser. Ça restera toujours le maître-mot
n’est-ce pas ? La fatigue jouant aussi son rôle, je me suis assoupie une
fois installée dans l’avion.
6h plus tard,
escale à Doha, Qatar. Un aéroport façon démesurée, sculptures gigantesques,
écrans géants… On voit d’autres jeunes français faire le même trajet que nous,
sûrement d’autres pvtistes !
3h10 plus tard,
on repart… C’est assez drôle de décoller le lundi 12 août à 6h du matin de
Doha, pour atterrir le mardi 12 août à 6h du matin à Sydney…en seulement 14h de
vol ! Courte journée !
Les drôles de constructions de Doha ! |
L'attente... |
Les giga-sculptures bizarres de l'aéroport ! |
Nos premiers palmiers......dans l'aéroport ! |
Sydney : 8h d’escale avec
changement de terminal.
On émerge, on
pose nos valises à la consigne puis direction le centre-ville en métro afin de
profiter de la ville quelques heures. On ressort sur Circular Quay, trois pas,
je me retourne et fait face à la skyline des buildings du centre-ville (CBD).
Elle est prolongée par le Sydney Harbour Bridge. Il suffit d’avancer un peu sur
la promenade pour que l’Opéra de Sir Jorn Utzon se révèle !!! Me voilà
ravie !
C’est le plein
hiver, la balade matinale est fraîche. Valentin, qui a eu tout le loisir
d’explorer les lieux quelques mois plus tôt (clin d’œil à sœur Céline !)
nous guide à travers la ville. C’est plutôt rare dans ce sens 😉 On prend un peu de hauteur dans le quartier
« The Rock » pour admirer le panorama.
Les pieds en Australie, enfin ! |
Les pigeons australiens |
10h30 :
chemin retour pour l’aéroport.
Pause snack et
enregistrement chez Jetstar Airways.
14h30 :
Décollage pour 3h30 direction Cairns. On n’aura pas vu grand-chose, tombant de
fatigue avant même de s’envoler !
18h :
Atterrissage à Cairns. ENFIN ARRIVES !
Récupération des
valises 10/10. Et pour couronner le sans faute, je choppe la navette gratuite
de l’hôtel par un heureux hasard en sortant de l’aéroport. On ne pouvait pas
espérer mieux !
Premier point de
chute : le Calypso Backpackers Hostel, une auberge de jeunesse un peu en
retrait de la ville, plutôt bien fichue avec sa grande cuisine commune
extérieure, ses petits blocs de chambres et ses palmiers. Ça met dans
l’ambiance ! Réservation faite pour la semaine. Une bière pour trinquer et
rideau !
C'est formi, formi, formidaaaaableuuuuu ! Bisous !
RépondreSupprimerEuh, de Sigrid. :)
RépondreSupprimerEspèce de glandu Valentin, t'aurais pu m'envoyer l'adresse de ce blog avant. Du coup, c'est Guigui qui me l'envoie aujourd'hui et je dois tout rattraper me fil du voyage ; y'a personne qui lit au CEM ! Des bises à vous deux. Ça a l'air top votre aventure. Doris
RépondreSupprimerLE fil du voyage (trop relou, on peut pas se corriger)
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